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Avec la hausse des taux d’intérêt, les ménages se montrent de plus en plus réticents à l’achat immobilier. Ce qui pousse les vendeurs à baisser leurs prix pour les séduire.

Par Inès CussacPublié le 02/10/2023 à 21h52 & mis à jour le 03/10/2023 à 10h46

La hausse des taux provoque la baisse des prix de l’immobilier. « La mécanique est implacable », souligne même Charles Marinakis, président du réseau Century 21, dans les colonnes du Figaro, ce lundi 2 octobre. En effet, la hausse des taux d’intérêt a refroidi les potentiels acheteurs, qui préfèrent désormais attendre une baisse de ceux-ci pour acheter un bien immobilier. De fait, les annonces immobilières se multiplient et les vendeurs se voient dans l’obligation de baisser leurs prix s’ils veulent séduire les clients.

Comme l’indique Le Figaro, selon Century 21, le prix des appartements recule de 4,1% au troisième trimestre sur un an et celui des maisons diminue, lui, de 2%.

Une chute pas près de s’arrêter

Le nombre de vente ne cesse de reculer depuis plusieurs mois. Ainsi, la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) s’attend à presque 900.000 transactions cette année, alors qu’en 2021, elle atteignait des records avec 1,17 million d’unités et 1,13 million en 2022.

Chez Century 21, on remarque des volumes de ventes en chute libre sur un an : -27% pour les appartements et -22,7% pour les maisons partout en France. À Paris, la valeur des appartements tombe de 8,9% et celle des maisons de 10,5%, dans l’ancien. À Bordeaux (-13,1%), Nantes (-5,4%) et Lyon (4,9%), les prix chutent également. Mais à Besançon (-9%), Limoges (-10%) et Amiens (-15%), les baisses sont par ailleurs très fortes, comme le révèle le baromètre Bien Ici pour BFM.

Mais quelques villes sont à contre-courant de ce phénomène. Ainsi, à Nice ou à Marseille, les prix continuent de grimper de 9,2%, comme à Strasbourg (+6,3%) et à Rennes (+8,2%).

Selon Le Figaro, le recul des prix ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant que les taux d’intérêt ne cessent d’augmenter. Les banques aussi, qui se montraient plus réticentes à prêter de l’argent aux ménages, reviennent en force avec un coût des prêts en forte hausse.